Le système d'échange de quotas d'émission de l'UE vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'Union européenne et constitue un outil politique essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Il limite le volume total de certains gaz à effet de serre que les industries participantes peuvent rejeter.
Pour se conformer à la nouvelle réglementation, les compagnies maritimes, comme la nôtre, devront acheter des quotas à l'UE, déterminés en fonction des niveaux d'émissions de gaz à effet de serre qu'elles génèrent.
À partir du 1er janvier 2024, les passagers voyageant de/vers Saint-Malo ou Cherbourg devront s'acquitter d'une taxe supplémentaire lors de la réservation de leur billet. Ces frais seront calculés en fonction de facteurs tels que le nombre de passagers, la durée de la traversée et le type de véhicule.
Par exemple, si vous voyagez de la France vers Guernesey avec une voiture de taille standard (jusqu'à 1,85 m) et deux passagers, le coût par trajet sera de 0,56 € multiplié par 2, plus 2,80 € pour la voiture, soit un total de 3,92 €.

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SURCHARGE AU DEPART DE ET VERS LA FRANCE 

Type                                           De/Vers la France
Passager                                     0.56€
Moto                                           2.80€
Voiture (jusqu'à 3.10m)            2.80€
Caravane, remorque                2.80€
Vélo                                            0.00€

FAQ

Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) est la pierre angulaire des efforts déployés par l'Union européenne pour lutter contre le changement climatique. Il fonctionne selon le principe du plafonnement et de l'échange, en fixant une limite (plafond) aux émissions totales de gaz à effet de serre autorisées par les industries participantes. Les entreprises reçoivent des quotas d'émission, qui représentent le droit d'émettre une quantité spécifique de CO2. Si une entreprise dépasse son quota, elle doit acheter des quotas supplémentaires. Inversement, celles qui disposent de quotas excédentaires peuvent les vendre. Cette approche fondée sur le marché encourage les entreprises à réduire efficacement leurs émissions. Le plafond diminue avec le temps, ce qui intensifie les efforts de réduction des émissions.

OU VA L'ARGENT DE LA TAXE SUR LE SYSTEME D'ECHANGE DE QUOTAS D'EMISSION ?

L'argent provenant du système communautaire d'échange de quotas d'émission (SEQE-UE) sert à financer des initiatives visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à soutenir des projets d'énergie renouvelable, à améliorer l'efficacité énergétique et à faciliter la transition vers des pratiques plus propres.

COMMENT CONDOR FERRIES REDUIT-IL CES EMISSIONS ?

Nous veillons à ce que nos navires soient équipés de technologies avancées et économes en carburant afin de minimiser l’impact sur l’environnement. Nous procédons également à un entretien régulier afin d'optimiser les performances des moteurs et le rendement énergétique. En 2024, nous avons l'intention d'exploiter un ferry navette à zéro émission entre Belfast et Bangor en utilisant l'Artemis eFoiler, qui permet un sillage minimal et jusqu'à 90 % d'énergie en moins par rapport aux autres ferries conventionnels.

QUE FAIT CONDOR FERRIES D'AUTRE ?

Nous sommes conscients de l'impact environnemental de nos opérations de transport et nous nous engageons à atténuer activement ces effets par divers moyens. En outre, nous accordons une grande importance au rôle vital que jouent les organisations caritatives et communautaires au sein des communautés que nous desservons, et nous sommes enthousiastes à l'idée de contribuer à leurs efforts pour atteindre leurs objectifs.

Notre mission principale consiste à favoriser le bien-être et la prospérité des communautés que nous servons. Pour atteindre cet objectif, nous nous engageons à gérer notre impact environnemental de manière responsable et à adopter de manière proactive des approches et des technologies innovantes et collaboratives. Dans le cadre de notre vision à long terme, nous aspirons à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.